Le mois de février 2025 et le Sommet pour l'Action sur l'Intelligence Artificielle de Paris, aura mis l'intelligence Articficelle au centre des sujets technologiques.

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Il est naturel pour nous autres humains de s'émerveiller dès qu'une prouesse technologique est accomplie.
Celle-ci attire alors toutes les attentions les plus positives et il est ensuite difficile d'avoir le recul suffisant pour y détecter les aspects négatifs. Et les Cassandres et autres lanceurs d'alertes peinent à se faire entendre.
J'ai alors voulu creuser un peu plus le sujet... et c'est naturellement que je me suis tournée vers La Quadrature du Net qui mettent en garde au sujet du traitement et de la conservation des données personnelles, entre autre utilisation qui est faite de l'IA dans le domaine de la sécurité dans les lieux publiques. A lire leur excellent article du 14 février 2025 "Sommet de Paris sur l’IA : accélérer, quoi qu’il en coûte"

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Il y est notamment mention de Hiatus, une coalition à l'initiative de la société civile, dont le but est de "résister à la déferlente de l'intelligence artificielle" [...] et le risque techno-fasciste qu'elle porte. Sous couvert de conférer à l'IA des prouesses révolutionnaires, on pousse doucement l'idée selon laquelle, malgré quelques risques consentis, l'IA serait nécessairement vecteur de progrès. Et par conséquent c'est à l'ensemble de la société de s'adapter et de se mettre "à la page", sans jamais présager du désastre écologique et donc économique de son usage.

Cette course à l'optimisation du temps, qui serait perdu s'il n'était pas gagné, mène progressivement, mais sûrement la société vers "un système d'exploitation global", comme cela est démontré dans cet autre article de La Quadrature du Net du 04 février 2025 "L’IA telle qu’elle est développée alimente un système d’exploitation global".

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L'Observatoire des multinationales dans son article "Intelligence artificielle : le sommet du mélange des genres" sur le Sommet de Paris, montre bien que l'IA, au delà d'être un outil révolutionnaire susceptible de soulager le labeur de l'humain, est surtout une belle occasion de nouer des partenariats public-privé aux frontières éthiques plus ou moins troubles, terrain de jeu favori des lobbyistes de tout poil.
Comme tout bon sommet, un contre-sommet lui faisait face, organisant ainsi des conférences et notamment celle du philosophe Eric Sadin, dont les journaux Le Monde et Libération ont fait échos, dans leurs articles respectifs.

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Un exemple poussé à l'extrême de l'IA à l'échelle industrielle est présenté dans cette excellente vidéo "L'horreur existentielle de l'usine à trombonne". On y voit comment avec une consigne mal formulée, on obtient un résultat parfois loin de ce qui était attendu.
Mais surtout, comment sans précaution, l'IA peut s'émanciper de la consigne humaine.
Car finalement l'IA continue sa tâche à l'infini, jusqu'à l'absurde, voire la destruction de l'espèce humaine (son créateur) et poussé à l'extrême la destruction de la planète terre !
Vous comprendrez bien, au regard de ces nombreuses citations, que le sujet est d'ampleur et qu'on est très loin d'en avoir fait le tour.
Il est d'ailleurs un angle d'analyse qui m'interesse particulièrement en tant que membre de l'équipe Numéricoop, c'est celui de la gabgi d'énergie que représentent les datacenters, bases de données indispensables au bon foncitonnement des IA.
Mais cela fera l'objet d'un article ultérieur, le temps de réunir les sources d'informations utiles.
Marie, équipe Numéricoop / Numéricloud